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Rapporteur politique Buisson

Commentaire de texte : Rapporteur politique Buisson. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  11 Mai 2014  •  Commentaire de texte  •  415 Mots (2 Pages)  •  582 Vues

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Fils d'un ingénieur d'Électricité de France engagé d'abord à l'Action française avant d'adhérer au Rassemblement du peuple français du général de Gaulle1, Patrick Buisson est élevé dans le culte de Charles Maurras et dans l'anticommunisme2. En 1956, sa mère l'emmène manifester contre l'entrée des chars soviétiques à Budapest.

Son engagement politique débute au lycée où, marqué par la guerre d'Algérie, il refuse de respecter une minute de silence après un attentat meurtrier de l'OAS1. Étudiant en histoire à l'Université de Nanterre, appréciant notamment Philippe Ariès et Raoul Girardet, il est titulaire d'une licence d'histoire et d'une maîtrise de lettres en 1971. Sous la direction de Girardet, il rédige un mémoire de maîtrise sur le mouvement Algérie française. Durant ses études, il devient vice-président de la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF), et s'oppose au Mouvement du 22-Mars en 1968 aux côtés d'Alain Renault2.

Journaliste politique[modifier le code]

Analyste et militant politique d'extrême droite, Buisson s'éloigne cependant de la politique active dès la fin de ses études et, après quelques années d'enseignement, se tourne pour l'essentiel vers le journalisme engagé d'extrême droite : Minute (1981-1987) dont il devient le correspondant à l'Assemblée nationale, puis pendant un an le directeur de la rédaction, Le Crapouillot, puis le plus modéré Valeurs actuelles, qu'il dirigera pendant six ans avant d'entrer à LCI1.

En 1984, il publie avec Pascal Gauchon, ex-rédacteur en chef de Défense de l'Occident et ancien secrétaire général du Parti des forces nouvelles, le livre OAS, Histoire de la résistance française en Algérie, préfacé par Pierre Sergent, l'un des dirigeants de l'organisation. La même année, il publie un Album Le Pen, album photographique sur Jean-Marie Le Pen, coécrit avec Alain Renault, ancien secrétaire national du Front national et contributeur du journal Militant, ainsi que Le Guide de l'opposition, dans lequel il recense les partis et clubs de droite et d'extrême droite des villes de France.

Lorsqu'il dirige Minute de 1986 à 1987, il œuvre alors au rapprochement de toutes les droites1, déclarant que « Le Pen, le RPR et le PR, c'est la droite. Souvent, c'est une feuille de papier à cigarettes qui sépare les électeurs des uns ou des autres. »3 Selon son analyse, « les électeurs du FN sont pour l'essentiel d'anciens électeurs du RPR déçus par le recentrage et l'évolution pro-européenne de Chirac, pour le reste d'anciens communistes nostalgiques du temps où le PC était conservateur, autoritaire et nationaliste. »1 Remercié de Minute, il devient directeur de la rédaction générale de Valeurs actuelles en 19872.

Conseiller politique[modifier le code]

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