Biographie de Racine

RACINE

Racine est né en 1639 et mort en 1699. Durant ses 50 ans d'existence il fut l'un des plus grands auteurs, dramaturges et poètes français du XVIIè siècle. Orphelin dès son plus jeune âge, il reçoit auprès de janséniste une éducation religieuse et littéraire soignée. Jean Racine s'oriente rapidement vers le théâtre et écrit sa première pièce en 1660. Il se rapproche de plus en plus des milieux mondains et littéraires et noue de nombreuses relations avec des membres influents de l'entourage du roi. La vision pessimiste et sombre que Racine a de l'homme est surement due à son éducation janséniste car pour eux l'homme est un être déchu qui ne peut strictement rien sans Dieu. Les pièces de Racine vont donc mettre en valeur une passion dévorante, destructrice et compliquée dans ses histoires, en général, c'est une passion qui n'est pas réciproque. Les personnages vont donc être enfermés dans une grande solitude.

ACHILLE

Achille est un héros légendaire de l'Iliade d'Homère. Il vainquit et tua Hector dans la guerre de Troie.

IPHIGENIE

Dans la mythologie grecque, fille aînée d'Agamemnon et de Clytemnestre. Lors de la guerre de Troie, son père dut la sacrifier à Artémis pour obtenir de la déesse qu'elle fît cesser les vents contraires qui retenait en Aulide la flotte des Achéens.

Achille s'oppose au sacrifice d'Iphigénie. Il ne veut pas qu'elle parte, il n'accepte pas ses adieux : "Non je ne reçois point vos funestes adieux" (l.32). Il est prêt à tout pour l'empêcher de se sacrifier, même à la faire douter de son père : "Quand il vous donne à moi n'est-il point votre père ?" (l.50). Il lui donne même des ordres : "Ma gloire, mon amour vous ordonnent de vivre" (l.41). Achille utilise des adjectifs péjoratifs, négatifs pour souligner sa position : "funestes" (l.32) "cruelle adresse" (l.33) "périr" (l.36) "violer" (l.48)

Iphigénie est une héroine tragique qui prend conscience de son destin fatal et se l'approprie. Iphigénie doit mourir, elle est forcée de se sacrifier pour son père. La jeune femme accepte son sacrifice, loyale et fidèle à son père, elle voit se sacrifice comme un devoir "Et ce devoir suprême ..." (l.45)

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