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PSY1400 TN1 Introduction à la psychologie de la santé

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Par   •  27 Décembre 2020  •  Résumé  •  2 139 Mots (9 Pages)  •  981 Vues

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PSY1400

TRAVAIL NOTÉ 1

Introduction à la psychologie de la santé

PSY 1400

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Introduction à la psychologie de la santé

TRAVAIL NOTÉ 1

Remise : semaine 2 (15 %)

        Remplissez soigneusement la feuille d’identité qui suit.

        Sauvegardez votre travail de cette façon : PSY1400_TN1_PRÉNOM_NOM.

■        Utilisez l’outil de dépôt des travaux pour acheminer votre travail à votre personne tutrice.

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Réservé à l’usage de la personne tutrice

Date de réception                             Date de retour                     

Note                     

Question 1

Un de vos collègues de travail apprend que vous suivez un cours sur la psychologie de la santé et vous interroge sur ce dont traite le cours. Expliquez dans vos mots : (1) à quoi se rapporte la psychologie de la santé, (2) en quoi cette branche de la psychologie vient surmonter les limites du biomédical et (3) quels sont les apports de cette discipline sur la santé des gens ?

1) Cher collège, il me fait plaisir de partager avec toi le fruit de mes découvertes. La psychologie de la santé découle en fait, de la remise en question, durant le XXe siècle, de la vision du modèle biomédical qui tendait jusqu’alors à séparer le corps et l’esprit en deux entités distinctes n’ayant aucune interaction.  La psychologie de la santé pourrait se définir comme étant l'étude de l’influence des facteurs biologiques, environnementaux, psychologiques et socioculturels sur la santé et l’apparition de la maladie.  Elle vise donc d’une part, à traiter les maladies, mais également la promotion et le maintien de la santé et du bien-être physique et mental de l’individu.

2) Contrairement au modèle biomédical, qui n’avait qu’une vision strictement biologique de la maladie, la vision biopsychosociale mise de l’avant par la psychologie de la santé permet de comprendre les facteurs qui aident les gens à rester en bonne santé, à faire face à la maladie ou à s’en remettre.

On comprend maintenant, que la maladie n’est plus simplement le fruit de prédispositions génétiques ou d’un dérèglement du corps ayant une cause externe. Il est admis que plusieurs maladies et pathologies sont déclenchées ou exacerbées par des facteurs psychologiques, tels les pensées, les sentiments, les croyances individuelles, la gestion du stress, ainsi que des facteurs sociaux tels les réseaux, les valeurs familiales et culturelles.

3) L’apport de cette discipline est très important au niveau de la santé des gens. En effet, dorénavant, ce sont toutes les dimensions de la personne qui sont prises en charge par le corps médical, on ne se contente plus de traiter une pathologie. De ce fait, le positionnement du patient en est grandement affecté et permet à celui-ci d’être actif et de jouer un rôle de premier plan au niveau de son processus de guérison et des décisions qui en découlent.

La psychologie de la santé permet également de mieux cerner les divers facteurs psychologiques à l’origine de certains comportements à risques tels les dépendances, le sexe et les désordres alimentaires, offrant ainsi une meilleure compréhension et une responsabilisation des individus face à leurs dysfonctions.

Question 2

Votre collègue, d’un naturel sceptique, vous relance par rapport au fait que l’état de santé des individus est essentiellement tributaire de leur statut économique. Vous lui donnez raison mais vous apportez des éléments supplémentaires à la discussion en évoquant les trois déterminants sociaux. Vous lui expliquez dans vos mots ces trois déterminants sociaux et donnez un exemple de votre cru pour chacun.

Il est vrai cher collègue, d’affirmer que le statut socioéconomique d’un individu joue un grand rôle au niveau de son état de santé. Mais il est impératif également de prendre en compte d’autres facteurs que l’on appelle déterminants sociaux.

Le premier déterminant est associé aux dispositifs médicaux. En fonction des zones géographiques, il existe une grande variabilité dans l’accès aux soins. Il y a certaines différences qui portent sur les types de médicaments et leur coût, la formation et l’expertise des professionnels de santé, la distance à parcourir pour rejoindre un centre de soins et la disponibilité des services gratuits ou celle nécessitant une assurance payante.

Par exemple, au Nigeria, 3,5 millions de personnes séropositives dépendent de l’aide américaine. Rien que pour l’année 2017, les États-Unis ont financé à hauteur de 469 M$, un vaste programme d’aide aux personnes vivant avec le VIH, mais des incertitudes pèsent sur la suite des financements. En fait, un tiers des personnes malades a effectivement accès à ces traitements. Selon l’explication de Bilali Camara, ancien représentant de l’ONU Sida au Nigeria, cette maladie est un frein culturel « Le problème majeur, c’est surtout la discrimination au niveau des centres de santé et au niveau de la famille. Le Nigeria est un pays assez religieux et les gens ont toujours cette attitude de condamner celui qui vient avec la maladie. Cette attitude est un frein pour l’accès aux traitements. »

Un autre déterminant concerne les facteurs environnementaux. L’environnement dans lequel évolue un individu joue un rôle important au niveau de sa santé à plus ou moins long terme. Les conditions sanitaires et l’accès à l’eau potable sont différents dans les pays industrialisés et dans les pays en développement. Le manque d’équipement moderne et l’état de l’eau potable sont des sources importantes aux problèmes de santé des individus et de maladies. Par exemple, l’eau potable commence à se faire rare, notamment pour les habitants de l’Afrique du Sud. Dans ce pays, un tiers de la population n’a pas accès à l’eau potable et près des deux tiers manquent d’installations sanitaires de base. Le manque d’eau potable est un problème très grave, puisqu’il y a plus de 1,6 million d’enfants de moins de 5 ans qui en meurent chaque année dans le monde. Cela équivaut à la mort d’un enfant toutes les 19 secondes. L’ONU prévoit par ailleurs que la demande en eau potable dans les villes augmentera de 50% d’ici 2030.

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