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TPE sur les muscles

Synthèse : TPE sur les muscles. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2021  •  Synthèse  •  919 Mots (4 Pages)  •  363 Vues

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Les muscles

Qu'y a t-il dans nos muscles ?

Le muscle est constitué de plusieurs milliers de cellules de forme allongée, se sont les fibres musculaires. Ces cellules sont regroupées en faisceaux ou en paquets. Si l'on observe une fibre musculaire au microscope, on peut apercevoir de minuscules filament, dans lequel apparaissent les contractions musculaires. Il y a deux types de protéines spécialisées qui logent dans ces fibres, l'actine et la myosine, ses protéines ont pour propriété de pouvoir se contracter et se relâcher. En faisant cela, elles glissent les unes sur les autres et font donc ainsi bouger le muscle. Pour commencer cette action, les fibres musculaires ont besoin d'ATP ou d'adénosine triphosphate.

[pic 1]

L'ATP est un acide aminé ayant un grand potentiel énergétique qui, après avoir capté l'énergie libérée par la dégradation des glucides, la libère sous l'effet d'enzymes, selon les besoins de l'organisme. Chaque cellule musculaire contient une certaine réserve d'ATP, ce qui nous permet d'agir instantanément et avec force, comme par exemple en situation d'urgence ou d'effort momentané. Toujours est-il que cette réserve bien que naturelle, est limitée et se consomme en deux ou trois secondes seulement.

Mais, les muscles contiennent également d'autres types de réserves pour tenir le coup plus longtemps, se sont la créatine phosphate et le glycogène.

La créatine phosphate est un composé riche en énergie qui produit également de l'ATP. Grâce à la créatine présente dans les cellules musculaires, un effort intense peut être prolongé jusqu'à près de 15 secondes. Le glycogène prend ensuite la relève, en se divisant, cette molécule de sucre présente dans le foie et les muscles produit à son tour de l'ATP.

Ces deux types de production d'énergie ( l'ATP-créatine phosphate et l'ATP-glycogène )  se réalisent en mode anaérobie, autrement dit sans apport d'oxygène. Lorsqu'ils fonctionnent selon l'un ou 'autre des ces deux modes de production énergétique, les muscles peuvent soutenir un effort intense pendant maximum 90 secondes. Après avoir dépassé ce délai, les muscles pourront maintenir un effort moindre mais soutenu, en produisant de l'ATP en mode aérobie, autrement dit cette fois si en présence d'oxygène.

 Production d'énergie durant un effort :

[pic 2]

Un sportif peut compter sur trois mécanismes de production d'énergie (ATP) différents pour se mettre en action, selon le type de sport qu'il pratique ( ATP-créatine phosphate, ATP-glycogène et ATP oxygène ).

Par exemple pour le sprinter de 100 mètres, pratiquement toute l'énergie dont il a besoin se trouve déjà dans les muscles, sous forme d'ATP et de créatine phosphate. Donc les muscles se serviront de ces ressources en mode anaérobie. Ils utilisent l'ATP stockées et immédiatement disponible durant les deux à trois premières secondes, c'est ensuite la créatine phosphate qui prend la relève et qui produit de l'ATP pour le reste de la course. Si les réserves d'ATP-créatine phosphate sont épuisées avant la fin de la course, les muscles utilisent le glycogène, mais cela toujours en mode anaérobie. Une petite quantité d'acide lactique est donc produite.

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