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Memoire de master

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Par   •  29 Janvier 2020  •  Mémoire  •  27 801 Mots (112 Pages)  •  580 Vues

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UNİVERSITÉ FÉLIX HOUPHOUËT-BOIGNY

(ABİDJAN)

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UFR SCIENCE DE L’HOMME ET DE LA SOCIÉTÉ

DÉPARTEMENT DE PHILOSOPHIE

Parcours B : PHILOSOPHIE POLITIQUE ET MORALE

Année académique : 2017/2018

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                         Mémoire de Master

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PARCOURS B : PHILOSOPHIE POLITIQUE ET MORALE

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                            INTRODUCTION GENERALE

        Le monde semble être confronté  aujourd’hui à d’énormes crises qui font l’objet d’inquiétude entre les hommes. Ces crises, notamment les crises alimentaires, le terrorisme, l’intégrisme religieux, les crises ethniques ou tribales etc, ont engendré remarquablement la méfiance, la haine, la méchanceté, le sadisme dans les relations intercommunautaires. Ceci étant, le changement des systèmes politiques dû à l’aliénation des libertés des individus, a provoqué la naissance de plusieurs théoriciens. Parmi lesquelles, figure la théorie de John Locke. Si la théorie de John Locke a permis de remédier aux crises politiques qui fragilisaient le système politique de son époque, il est impératif que celle-ci puisse nous servir de flambeau pour la résolution des crises éventuelles de notre temps (modernité). Pour ce faire, la pensée lockienne nous permettra d’instituer un paradigme politique, capable de gérer les affaires internes et /ou externes, au regard d’une société juste et équitable, gage de paix et de justice.

Au demeurant,  Locke admet que les relations sociétales se font par le consentement de la majorité en vue de réguler la bonne marche de la société. C’est du reste, ce qui confirme le maintien scrupuleux de la sécurité des hommes et la garantie de leur propriété. Ainsi,  J. Locke (1984, p. 110) écrit : « la naissance de toute société civile se place sous le signe de la règle majoritaire ».

Cette théorie politique  nous montre que la société est soumise à des règles auxquelles l’homme doit se conformer. Dès lors, notre thème portant sur John Locke, aujourd’hui se veut une analyse rationnelle des idées politiques pour un meilleur fonctionnement de la société. En ce sens, la modernité doit faire bon usage de la pensée de Locke dans le but d’instituer l’ordre, la justice, la liberté à l’égard du peuple. Face à notre sujet, nous construirons une réflexion politique, d’où la modernité politique sera le reflet de la pensée politique de Locke.

Mieux, L. Jugnet (1965, p. 79) s’exprime en ces termes suivants : « dans toute la tradition, comme dans tout  héritage, un être raisonnable fait et doit faire la défalcation du passif ».

Dans cette optique, il convient à l’homme de se soustraire du passé pour vivre le temps présent. Il serait donc judicieux, de montrer que la modernité puise tout son sens de la pensée politique lockienne. Pour mieux cerner notre cheminement, nous nous servirons du Traité  du gouvernement civil comme  livre de base, afin de mettre à nu toutes les inquiétudes portées sur les différends politiques. D’abord, ce livre critique rigoureusement les gouvernements des  rois comme pouvoir divin et nous présente la manière légitime et juste d’un gouvernement civil ; ensuite, il nous dévoile l’origine du pouvoir politique et son étendue et, enfin nous traduit sa fin. C’est pourquoi, S. Goyard-Fabre dans l’introduction au Traité de gouvernement civil (1984 et 1992, p.112) déclarait en ces mots forts :

Toute la philosophie de Locke est dominée par son aversion pour l’absolutisme. Sa répugnance à l’égard de l’arbitraire  et des dogmatismes, en l’amenant à réfuter les théories du droit divin des rois et la doctrine patriarcale, le place en situation de rupture vis-à-vis d’une situation politico-religieuse dont il sait parfaitement qu’elle est encore vivace : comme par anticipation, il est, plus radical encore que l’anti-Filmer, un redoutable anti-Bossuet.

              Pour Locke, aucune personne ne donne son consentement au profit des autres que pour elle-même, car chacune le fait pour sa sécurité c’est-à-dire pour son intérêt partisan. Le gouvernement civil doit être ainsi la manifestation de la volonté générale, qui  doit  être impartiale et impersonnelle. Cela ne saurait être la monarchie ou l’absolutisme ni la théocratie. En cette phase, nous sommes en face d’une pyramide de règles de droit, qui permet au gouvernement civil d’établir l’ordre des valeurs éthiques, en occurrence l’équité, l’égalité, la justice et la liberté entre les contractants.

         Si chaque individu conçoit l’idée d’un tel pouvoir civil, comme régulateur principal de la société, alors l’État  sera  le garant des actions humaines, gage d’une société stable et compétente. La pensée de Locke nous montre que, même si la liberté civile est la plus étroite que celle de l’état de nature, elle reste tout de même la plus sûre. La  conception de la politique lockienne est alors limpide, car elle présente que tout le corps politique soit formé selon le consentement de chacun. Alors,  il revient au  gouvernement civil de gérer impérativement tous les problèmes ou crises éventuels entre les citoyens quel que soit leur rang social. De là, c’est le lieu auquel les individus auraient confié tous leurs droits et devoirs. Les citoyens  participant donc à l’élaboration des lois de la société civile, le font en vue de sauvegarder leurs âmes.

  1. Le thème

Le thème de notre travail porte sur des réflexions importantes et profondes,  d’où la modernité politique et la pensée politique lockéenne. Ainsi, selon André Lalande, le terme « modernité » vient du mot grec « modernus » et du latin « modo », à partir du VIe siècle qui signifie récemment. Sa forme francisée apparaît vers le milieu du XVe siècle. Le vocable « modernité » apparaît pour la première fois en Français, en 1822 sous la plume du romancier français Honoré  De Balzac, qui l’emploie au sens culturel des temps modernes. Ainsi, la modernité se définit comme l’ensemble de ce qui est moderne, nouveau, récent dans une société.

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