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Étude linéaire Adieu Rimbaud

Analyse sectorielle : Étude linéaire Adieu Rimbaud. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 268 Mots (6 Pages)  •  1 101 Vues

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1er strophe : On remarque que le titre est une antanaclase puisque adieu peut aussi signifier à dieu. La première strophe commence par une phrase nominale exclamative « l’automne déjà », l’automne est placé à l’attaque, c’est-à-dire au centre du poème, l’automne résonne avec la fin de l’année, le déclin. Il n’est pas considéré comme une saison mais plutôt comme une période de la vie du poète. L’exclamation montre le désarroi et la tristesse qui est renforcé par l’adverbe « déjà » qui montre que le temps passe trop vite. On remarque dans cette strophe, l’utilisation de tirets pour souligner la réflexion personnelle du poète. L’utilisation du pronom personnel « nous » renvoie au poète et ses lecteurs, il apporte une certaine proximité. Au premier vers « Éternel soleil » est en opposition avec « clarté divine » la au vers 2 puisque « éternel soleil » renvoie à l’été et au bonheur alors que « clarté divine » renvoie à la promesse chrétienne du Salut, celle-ci ne peut être atteinte seulement à la mort. On remarque aussi que « éternel » renvoie à « divine » et que « clarté » renvoie à « soleil ».au vers 2, la périphrase « loin des gens qui meurent sur les saisons » parle de l’oubli des petits poètes, ceux qui sont connus ponctuellement et ceux qui ne cherchent pas à découvrir la clarté divine.

2ème strophe : le premier vers de la strophe 2 commence par une anaphore avec le nom « Automne » présent aussi à la première ligne de la première strophe, cet anaphore insiste sur la saison. Avec le pronom possessif « notre », il associe ses lecteurs. Le nom « barque » à un sens mythologique puisque c’est le moyen de transport pour aller en enfer donc la barque a un rapport avec le titre « une saison en enfer ». Afin de créer de la modernité , le poète associe des éléments avec les 4 éléments : « barque », »le port » =eau , « brume », « ciel » =air , « boue » =terre et il parle du feu .On remarque que le champ lexical de la mort est présent dans tous le poème « meurent »(v.2) mais qu’il est surtout présent dans la seconde strophe « crucifié »(v.5) , « corps morts »(v.6) , « peau rongée » « peste » et « vers » à la ligne 7 et « mourir » au vers 9 .Le champ lexical de la mort est associé à l’automne. Le poète montre son regard négatif sur la ville en utilisant des termes péjoratifs comme « la cité […] Taché de feu et de boue », « ciel taché » « haillons pourris » et « pain trempé » aux vers 4 et 5. Tous ces mots sont associés à la ville. De plus, au ver 6 le nom goule est associé à la ville ce qui signifie que pour le poète la ville le vampirise. On constate des exagérations aux vers 5 et 7 avec « les milles amours qui m’ont crucifiés « et « peau rongée par la boue et la peste » pour montrer sa misère. « et encore de plus gros vers » au ver 8 correspond à des vers de poésie. Les points de suspension au ver 9 encadre la phrase « j’aurais pu y mourir » au conditionnel passé, il la met en valeur et montre la rêverie du poète. Arthur Rimbaud refais une strophe mais celle-ci contient seulement le ver 10. Si le poète a fait une strophe d’un ver, c’est pour montrer sa modernité et mettre en valeur une autre saison : l’hiver. Le ver 10 commence par la conjonction de coordination « et » pour rajouter ce ver à la strophe 2.D’après

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