Une Femme de Annie Ernaux

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Biographie de l’auteure :

Née à Lillebonne en Normandie, Annie Ernaux, de son nom de naissance Annie Duchesne, est une femme de lettre française, professeure de lettres.

Elle naît dans un milieu social modeste, de parents d’abord ouvriers puis commerçants, elle commence ses études à l’université de Rouen avant de les finir à l’universsité de Bordeaux.

Après ses études, elle devient professeure certifiée mais également écrivaine.

Son œuvre littéraire, essentiellement autobiographique, entretient des liens avec la sociologie.

Ses œuvres les plus connues sont Les Armoires Vides (son premier roman,

publié en 1974), La Place ou encore La Honte.[pic 2]

Résumé du roman :

Publié en 1988, Une Femme est le cinquième roman d’Annie Ernaux.

Elle écrit ce roman à la suite de la mort de sa mère, causée par une maladie cérébrale, la maladie d’Alzheimer.

Cette œuvre retrace donc la vie de cette dernière, la vie d’une femme forte.

L’histoire raconte la vie d’une femme, ouvrière puis commerçante, angoissée par le fait de « tenir son rang », le besoin absolu de sortir de sa classe sociale. Ce qu’elle parviendra à faire à travers sa fille.

A travers cette histoire, nous suivons également la relation qu’avait l’auteure avec sa mère, une relation mère-fille et les sentiments qui vont avec.

Ces sentiments évoluent tout au long de l’histoire, passant de l’admiration totale quand l’auteure est enfant, puis à la honte à l’adolescence et à la culpabilité à l’âge adulte : l’auteure a changé de classe sociale, pas sa mère et un décalage s’installe entre elles. Culpabilité renforcée par le placement de sa mère malade dont l’auteure ne parvient plus à s’occuper seule.

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Justification du choix :

J’ai choisi ce livre, car il parle d’un sujet très actuel : la maladie d’Alzheimer. Annie Ernaux semblait vouloir redonner son vrai visage à sa mère à travers son livre. Une mère que la maladie avait transformée.

Avis personnel :

Je n’ai pas aimé ce roman car je m’attendais à un livre plein d’émotion avec une relation mère-fille émouvante vu le contexte, au final l’ambiance du livre  m’a parue assez froide et la desciption de la relation entre Annie Ernaux et sa mère me semble très impersonnelle : elle dit « ma mère », « elle », elle ne la nomme jamais, cela rend son récit  peut-être plus universel ( cela pourrait être toutes les mères et toutes les filles) mais il perd en émotion.

Lien avec une autre œuvre :

Cette œuvre pourrait être rapprochée du livre Rien ne s’oppose à la nuit  de Delphine de Vigan, qui évoque également la relation mère-fille ainsi que la maladie.

On pourrait également le comparer à toute œuvre évoquant le « transfuge de classe » : le besoin absolu de s’élever socialment et de sortir de son milieu.

Livret de Lecture de Ilan Ropitaux 1G1.

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