Synthèse de document BTS Culture G -les bienfaits que cet art peut avoir sur la société

L’art prend une place importante dans nos vies. Pour décompresser, patienter, célébrer des moments de joie intense ou de tristesse, la musique nous accompagne tous les jours depuis notre enfance.

Les documents du corpus traitent des vertus de la musique. Il est composé d’un essai de Jankélévitch intitulé Quelque part dans l’inachevé (1978) ainsi que de trois articles. Le premier, La musique comme outil de stimulation cognitive, a été co-écrit par Moussard et Bigand. Le deuxième a été rédigé par Suzana Kubik et se nomme La musicothérapie : la connaissons-nous vraiment ?. Le dernier article est de Martiniello, La musique adoucit-elle le confinement ?.

Il s’agira d’exposer les bienfaits que cet art peut avoir sur la société. Après avoir montré que la musique agit sur nos émotions, nous mettrons en évidence sa fonction thérapeutique.

        La musique peut s’apparenter au langage mais nous savons qu’elle est plus ancienne que lui. La musique aurait joué un rôle essentiel dans l’évolution de l’espèce. Moussard et Bigand mettent en évidence le lien entre la musique et la communication émotionnelle mère-enfant. L’écoute de la musique a des répercussions sur la réactivité du cerveau humain. Il a été démontré que l’on peut développer de nouvelles compétences, sensorielles et cognitives. De même, Suzana Kubik écrit que la pratique/écoute de la musique augmente plasticité du cerveau et sa capacité de concentration.

Jankélévitch rappelle que la musique reste différente du langage, qu’elle touche directement le corps en provoquant la danse et le chant. Il estime que les messages transmis par la musique ont un impact plus direct sur nos corps car la musique n’a pas à passer par les mots. Ainsi, les émotions et les sensations peuvent être perçues plus intensément.

La musique agit sur nos émotions. Elle permet d’échapper à l’ennui tout en se concentrant sur l’instant présent. Jankélévitch explique que le musique extrait l’homme du temps assassin. Martiniello appuie cette sensation en expliquant que pratiquer ou écouter la musique a été un moyen de s’occuper lors du confinement de mars 2020 lié à la pandémie mondiale. En effet, la vie tournait au ralenti, sans possibilité de sortir et sans véritable occupation pour certains.

En plus d’échapper au temps, la musique permet d’apaiser les émotions négatives. Jankélévitch écrit que la musique permet de sortir de la « morosité introspective » et parle même de « temporalité enchantée ». Martiniello estime que cet art a grandement réduit l’anxiété liée au contexte sanitaire. La musique permet de s’évader, d’oublier pour un instant, ici, la crise sanitaire, mais aussi les craintes quotidiennes. Kubik évoque la musicothérapie en expliquant que la musique agit directement sur le cerveau ; et donc, dans une démarche thérapeutique, il est possible de soigner l’anxiété, de renforcer l’estime de soi et d’être apaisé par l’écoute de la musique.

        La musicothérapie, en plus d’apaiser certaines émotions négatives, peut avoir un réel impact sur certaines maladies. Kubik pointe notamment les maladies neurodégénératives tel que l’Alzheimer. Cette thérapie permettrait de ralentir les effets de ces maladies car la musique a des effets sur la mémoire. Il est également possible d’impacter bénéfiquement les traumatismes crâniens ou encore les AVC, la musique permet d’accélérer la récupération en stimulant la mémoire et les capacités attentionnelles. Dans leur article, Moussard et Bigand expliquent également ce bienfait qu’a la musique sur la mémoire. Du côté psychique, Jankélévitch et Martiniello expriment que la musique est un remède contre l’ennui, le premier allant même jusqu’à écrire que cet art permet de retrouver la jeunesse.

La crise sanitaire l’a rappelé, la musique permet de rassembler. Lors du confinement, celle-ci a eu un rôle social très important. Bon nombre d’artistes se sont prêtés au jeu de web-shows, diffusant, grâce aux réseaux sociaux des mini-concerts. Il y a eu différentes initiatives caritatives basées sur la musique qui ont eu un effet de cohésion au sein d’un pays, voir même au-delà des frontières.

Kubik explique que la musicothérapie permet également à certains patients de renouer un lien social en favorisant la communication. Le philosophe Jankélévitch souligne le lien social qui se créé entre auditeur et créateur.

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