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Résumé du contexte sociolinguistique au Maroc de Leila Messouadi, Philipe Blanchet et Vanessa Delage

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Par   •  29 Décembre 2019  •  Résumé  •  1 375 Mots (6 Pages)  •  727 Vues

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Sanae Hadit

Résumé du contexte sociolinguistique au Maroc de Leila Messouadi, Philipe Blanchet et Vanessa Delage :

En premier lieu,  l’ouvrage discute le statut des langues qui sont l’arabe standard, l’amazighe, la langue française, les parlers marocains et les technolectes selon :

 Le statut de droit :

 Qui souligne que accordé à la loi (L’article 5 de la nouvelle constitution) l’arabe et l’amazighe sont les langues officielles du Maroc ce qui implique que l’état doit veiller à leur préservation ainsi qu’à la protection du parler Hassani en plus des autres variétés de parlers marocains. Aussi une loi organique montre comment la langue amazighe et arabe ont acquis le statut de langue officielle. Cet article signale aussi l’importance de l’apprentissage des langues étrangères les plus utilisées au monde et le fait de la création d’un conseil national qui veille à la protection des langues amazighe, arabe aussi que les expressions marocaines.

Le statut de fait :

 Qui attache chaque langue aux domaines dans lequel elle prospère. Ces domaines sont :

  • Juridique : les lois, les décrets, les bulletins officiel sont rédigés en arabe alors que le B.O ont une version arabe et française.  
  •  Administratif : les ministères fonctionne en arabe ou en français.

Le ministère de justice fonctionne en arabe à l’écrit et en arabe dialectal dans l’oral.

Les tribunaux emploie l’arabe standard pour ce qui est des sentences les plaidoiries sont à eux en arabe dialectal ou l’arabe standard.

Les ministères quant à eux elles fonctionnent en arabe mais les parties techniques sont rédigées en français.

  • Economique : la publicité est en arabe, en français et parfois en arabe dialectal.

L’affichage public est en arabe et français.

Les communications écrites entre employeurs et employés s’effectue en arabe ou français. Les communications orales se font en arabe dialectal ou en français.

  • de l’enseignement : L’arabe est utilisée dans le préscolaire et les écoles coraniques alors que dans le privée il y a emploi du bilinguisme franco-arabe.

Dans le second cycle primaire la langue d’enseignement est l’arabe alors que le français est une matière d’enseignement.

Dans le secondaire la langue arabe est langue d’enseignement et le français une matière d’enseignement.

Les sciences juridiques sont enseignées en arabe à part quelques sections en français.

En ce qui concerne l’enseignement supérieur le français est employé dans les filières scientifiques et d’études françaises alors que l’arabe est utilisé dans la filière des études arabes.

  • de mass media : les journaux sont en arabe ou français.

Le radio fonctionne en arabe, amazighe, français, anglais, espagnol.

Les émissions sont en arabe, français, arabe dialectal, amazighe.

Les émissions télévisé fonctionne en arabe, français, amazighe, espagnol.

  • de technolectes
  • de vie communautaire : dans la charia c’est la langue arabe qui domine main pour le domaine politique il y a utilisation de la langue arabe standard et l’arabe dialectal.
  • de vie privée : dans ce domaine il y a utilisation de la langue arabe et française.

 Le statut de droit encourage aussi l’apprentissage des langues étrangères dans ce cas le français en vue d’interaction avec le monde du savoir et de s’ouvrir sur une culture nouvelle. Il promeut aussi l’intégration des langues officielles dans l’enseignement et les domaines prioritaires afin que ces langues soient à la hauteur du statut officiel que la loi leur a attribué.

En deuxième lieu,  il y a  la différence en terme de parlers entre les amazighophones qui ont un champ de parlers restreint qui est soit tamazight, tachelhit ou tarefit contrairement aux arabophones qui ont un champ large de parlers qui s’envisage dans les parlers arabes citadins et urbains, les parlers montagnards, les parlers bédouins on a aussi dans cette partie les spécificités de chaque parler arabophone .

En troisième partie, un tableau récapitulatif ainsi qu’un un texte montrent dans quels domaines (juridique, de l’enseignement, administratif, économique, de mass média, de l’édition, des technolectes, de la vie communautaire, de la vie privée) avec leur usages oral et écrit les variétés (arabe standard, français, arabe dialectal, amazighe) sont utilisées ce qui laisse apparaître que l’arabe comme langue officielle est utilisée dans les domaines cités précédemment à part dans le domaine de l’économie et des technolectes qui sont attribués à la langue française. Pour ce qui est du domaine de l’enseignement il faut signaler que les années du primaire au lycée voient l’utilisation de la langue arabe alors que dans  l’enseignement supérieur on constate la dominance de la langue française ce qui crée un problème pour les étudiants qui trouve du mal à s’adapter. Dans le domaine institutionnel il faut signaler que la langue utilisé est un mélange entre l’arabe et le français. Il y a aussi une mise en évidence de la possibilité de connaitre l’origine d’un individu,  en observant le langage qu’il utilise. Ils soulignent aussi que ce phénomène s’atténue dans les villes qui comportent un taux accru d’immigrés ce qui n’est pas le cas de l’amazighe qui change de variétés en fonction de la région géographique. Cette partie lance aussi le problème que trouvent les bacheliers, qui étudient douze ans des modules en arabe, lorsqu’ils se confrontent avec des modules en français au niveau de l’enseignement supérieur.

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