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Paysage de Baudelaire

Commentaire de texte : Paysage de Baudelaire. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 047 Mots (5 Pages)  •  2 018 Vues

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Texte 13 :

Introduction : En 1857, Baudelaire publie une première édition de son recueil de poème Les Fleurs du Mal, qui après son apparition fit scandal et fut censuré pour immoralité la même année. Ainsi, il fit paraître une seconde édition en 1861 d'où est tiré le poème Paysage. Grand auteur reconnu à la croisé entre le symbolisme et le romantique, Baudelaire tente dans son œuvre de mettre en avant la beauté d'un monde qui n'est pas considérée comme tel. De plus, il voulut masquer son spleen, grande mélancolie fréquente chez les écrivains du XIXéme siècle, en laissant place à un monde idéale comme l'illustre le poème que nous allons étudier, intituler Paysage.

Nous pouvons donc nous demander en quoi l'imagination est ici montrée comme la première forme de la création poétique

Nous pouvons découper ce texte en trois parties, du début à la ligne 12, le poète décrit le paysage qu'il y a devant lui. Du vers 13 au vers 20, il créer un paysage interieur par la force de sa seule imagination. Du vers 21 à la fin, il définit le rôle du poète.

        

        Pour commencer, le poète puise son imagination dans les paysages à travers son poème. Tout d'abord, le poème s'ouvre par une dimension pragmatique comme un manifeste comme en témoigne la première personne du singulier ainsi que le verbe de volonté « Je veux », ce manifeste est artistique, nous pouvons le constater avec le complément circonstencielle de but. Ensuite, le poète va avoir une place de créateur comme le montre le jeu de mot sur les différents sens avec « chastement » et « coucher », ainsi que l'utilisation du nom commun ciel, fesant référence à l'agent créateur, celui qui observe, il est d'ailleurs comparer à des astrologues. Au vers suivant, le poète est sacralisé par sa position avec « des clochers » qui le place en hauteur avec une vue surplombante, ajouté au sens de l'ouïe avec « écouter » qui nous plonge dans le paysage, mais le sens ne suffisent pas comme le montre le gérondif « en rêvant » qui montre que l'inspiration poétique est primordial. Le poète se retrouve de nouveau en position d'observation au vers 5 avec « les deux mains au menton » précisé avec la position spatiale « du haut de ma mansarde ». De plus, le paysage est animé comme en témoigne la personnification « l'atelier qui chante et qui bavarde », la transformation et la sublimation se déroule sous le regard du poète. Puis, le rêve inspire le poète comme le montre la prériphrase causative « font rêver d'éternité »  qui nous montre que le poète transforme le paysage grâce au rêve. Ensuite, nous pouvons constater au vers 9 que la scène est construite comme un tableau flou avec « il est doux » ainsi que « les brumes » qui caractérise la scène de manière honorique tout comme le vocabulaire celeste employer au vers suivant « l'étoile dans l'azur » suivie d'une métaphore pour désigner l'étoile « la lampe à la fenètre », le poète fait entrer ce paysage dans son espace interieur. Enfin, au vers 12 la lune est mise en valeur comme le soleil dans d'autres poèmes comme le montre l'utilisation de « enchantement » la lune est symbole de pouvoir poétique qui transforme le paysage.

        En outre, le poète dans ce texte, créer un paysage interieur par la force de sa seul imagination. Tout d'abord, le poète met ici en avant une temporalité avec une durée lognue qui passe vite avec l'accumulation « les printemps, les étés, les automnes » mise au pluriel, cependant l'abscence de l'hiver est étonnante, nous la retrouvons mise à part au singulier au vers suivant ce qui nous laisse penser une risque du spleen, de plus le point virgule marque une pause ce qui accentue la rupture ajouté à cela la subordonné de temps « quand viendra ». Au vers 15, nous pouvons constater la présence de l'idée de clostration exprimé par le verbe « fermerai » ainsi que « portières et volets » qui dont des dispositifs de fermeture redoublé par l'adverbe hyperbolique « partout » et le pluriels. Cependant, au vers suivant, nous pouvons remarquer une fermeture qui permet l'ouverture surprise avec l'adjectif antéposé « féerique » qui insiste sur le caractère merveilleux. Ensuite, il y a un retour des paysages intérieurs caractérisés par l'énumération et le pluriels du vers 17 à 20 qui laissent entrevoir la richesse de l'imagination, d'autant plus que tous les éléments du jardin sont réunies, le végétal, le minéral, et l'animal avec « jardins », « eau », « albâtres » et « oiseaux ».

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