Note structurée d'économie

Question 1 :

NOTE STRUCTUREE

          La répartition et l’évolution des échanges mondiaux suscitent de nombreuses interrogations auprès des économistes. Le terme « répartition des échanges » se définit par le partage des revenus issus de la production entre les agents économiques. « L’évolution des échanges » se caractérise par une évolution progressive, en l’occurrence ici, des échanges mondiaux. La problématique que nous avons réussi à construire est la suivante : Comment les échanges sont t’ils réparties et comment évoluent-ils ? Pour répondre à cette interrogation, nous avons dans un premier temps, expliqué comment sont répartir les échanges dans le monde. Puis un second temps, nous allons décrire l’évolution de ces échanges dans le monde.

        Dans un premier temps, malgré une évolution ces dernières années la répartition des échanges dans le monde reste inégale. Le document 1 nous présente « Le tableau du commerce interrégional de marchandise 2013 » On peut y remarquer que les plus gros commerçants sont l’Europe, suivit de l’Asie ainsi que l’Amérique du nord. On constate également un faible niveau de commerce entre l’Afrique et le RDM…Cependant, l’Asie se lance dans le commerce avec ses deux régions proches d’elle. Enfin, de nombreuses marchandises produites par l’Union Européenne ne quittent pas l’Union Européenne et ainsi reste dans la zone Euro (près de 50%) Ainsi, on peut en conclure de ce document que les échanges se font encore particulièrement avec les trois grands pôles mondiaux de la TRIADE, en Afrique et au Moyen-Orient, les échanges peinent à se développer même si on peut voir une amélioration par rapport aux années antérieurs… Pour finir l’UE au contraire de l’Afrique ou le Moyen-Orient par exemple, pratique plutôt un commerce intra régional.

           Ensuite, Le commerce international se développe surtout entre les trois pôles économiques les plus puissants : l'Amérique du Nord, l'Europe occidentale et l'Asie de l'Est. Ces trois ensembles constituent la Triade. Leur puissance repose sur la variété de leur production, leur maîtrise de la technologie et des réseaux de transports. Cependant, dans le document 3 on remarque que la TRIADE perd du terrain par apport aux pays émergents qui eux, ne cesse de se développer, on peut par exemple citer les BRICS. Néanmoins, cette triade possède trois monnaies d’échange les plus puissantes sur les marchés mondiaux ce qui permet de garder une omniprésence sur les marchés et ainsi d’être toujours compétitifs.  

          Ainsi, dans les échanges mondiaux apparaissent les échanges intra-branches qui se définissent comme le commerce de marchandises ou de services qui concerne principalement les mêmes types de produits ou de services (exemple : en France on achète des voitures allemandes et en Allemagne on achète des voitures françaises) Ces échanges intra-branche sont de plus en plus présents depuis les années 80, 2 types d’échanges sont présentés dans le document :les échanges horizontaux de production similaire et différenciés verticalement et  celui qui intéresse le plus les économistes actuellement : les échanges verticales de production car ils sont de plus en plus courant pour les grandes firmes, il s’agit ici de séparer la main d’œuvre de la RD pour différents gains de productivités et un gain d’économie  tous deux présentés dans la partie suivante sur les documents 2 et 5.

          Pour finir, les documents 2 et 5 présentent tous deux les intérêts des chaînes de valeur mondiale. En effet, Le commerce passe d’une véritable aide de vente de biens à une aide de fabrication de biens dans l’objectif est d’entrer dans un cycle et un marché économique. Cependant, l’enjeu ici n’est plus d’exporter mais de s’insérer dans une chaîne de valeur mondiale pour les pays du sud et d’Asie principalement. Cela nous amène à regarder les échanges mondiaux entres les différents pôles de confection et de distribution à travers le globe, en effet suite à la délocalisation des unités de productions des grandes firmes pour trouver la meilleure combinaison entre site de production et accès au marché tout en produisant a des coûts moindre le commerce de marchandises c’est développé et désormais il est constitué de 30% de production Intermédiaire ou de composantes. Les chiffres pourraient selon une étude doubler d’ici 20 ans car le développement de ce commerce est très rapide. Le document 8 « les PED dans les chaines de valeurs mondiale » montre que les pays en développement participent désormais d’avantage à des CV entre eux, c’est-à-dire qu’il y’a un échange de composante entre ces pays qui est passé de 6% à 25% en 15 ans, cela montre l’avantage qu’une chaine de valeur peut avoir pour un pays qui s’il le souhaite peut se spécialiser dans la confection d’une composante et ainsi ne pas s’éparpiller dans leur production.

          Après avoir expliqué comment était répartit les échanges dans le monde, nous allons analyser l’évolution des échanges mondiaux. Dans le document 1, on peut remarquer qu’il ne parle pas seulement de la répartition échanges mais également de leur évolution. En effet, on constate que les évolutions des échanges entre le Moyen-Orient et l’Asie est de plus en plus fréquent.

          De plus, le commerce intra régional en Union Européenne est différent du Moyen-Orient. Comme nous l’avons vu précédemment, les années 80 ont été marquées par la présence  plus récurrente des échanges intra-branches. Les échanges verticaux de productions sont plus éminents. En effet, ils sont plus courants pour les grandes entreprises, il s’agit ici de séparer la main d’œuvre de la RD pour différents gains de productivités et un gain que nous avons étudié dans les documents 2 et 5.

           Ensuite, l’évolution des échanges mondiaux sont également représentés par les chaînes de valeur mondiale qui sont constituée de l'ensemble des entreprises qui interviennent dans le processus de fabrication, de la matière première au produit final. Selon les cas, elle réunit la transformation des matières premières, la recherche, une seconde transformation, des activités de négoce, une troisième ou quatrième transformation, de nouveau du négoce et pour finir le distributeur final. Ces chaînes de valeur peuvent être utilisées pour économiser les coûts en répartissant les unités de production. Elles nous permettent des comparaisons des pays peu développés qui utilisent les travailleurs non qualifiés pour un coût bas et un développement plus rapide du pays.

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